Les espaces de faible densité (espaces ruraux, montagnes, secteurs touristiques peu

La moyenne de la densité de population en France est de 118 habitants par km2.

On parle de faible densité quand la densité de population est inférieure à 30 habitants par km2.


I Présentation des zones de faible densité


Ces espaces sont variés

  • campagnes éloignées des aires urbaines

  • massifs montagneux (zones de montagne non touristiques dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif central, les Vosges, le Jura, les Ardennes)

  • espaces éloignés des littoraux ou des frontières, notamment la diagonale traversant le territoire des Ardennes aux Pyrénées. Ils ne comptent que 6,5 % de la population française métropolitaine mais couvrent 42 % du territoire national.


La cause :

  • Les contraintes naturelles, comme le relief (pente, altitude)

  • Le climat rigoureux (enneigement en hiver)

  • L’enclavement (isolement d’un espace d’accès difficile).

  • L’exode rural et de ce fait le vieillissement de la population ( ce sont les jeunes qui partent pour trouver du travail).  Cela entraîne des fermetures de commerce et de services, une absence ou une disparition des ressources productives (usines, entreprises).

  • Les axes de transports sont moins nombreux, entraînant des problèmes de mobilité et d’accessibilité pour les populations et les activités.

  •  le risque climatique



L'économie dans ces espaces

Ces espaces sont fortement marqués par l’agriculture. Dans les régions où l’agriculture productiviste (agriculture intensive recherchant des rendements élevés) est dominante, les densités de population y sont très faibles (moins de 10 habitants par km²), comme en Champagne. 

Les paysages sont caractérisés par de grands champs ouverts (openfields)


La modernisation de l' agriculture en France ne s’est pas faite de manière homogène sur l’ensemble du territoire. Les régions de moyennes montagnes  se dépeuplent et  leurs surfaces cultivées diminuent.

Montagnes-de-France-Montagnes-et-plaines-reliefs-niveau-de-la-mer-Pyrenees-Alpes-Massif-Central-Morvan-Jura-Vosges-montagne-Corse-Cevennes-France.


II Les atouts des zone de faible densité


A le tourisme

La faible densité est un atout pour le tourisme. 

Le tourisme vert se développe (gîtes ruraux) car il est une réponse à une demande essentiellement urbaine de consommation de « nature » (randonnées, VTT, tourisme à la ferme…).

Les stations de sports d’hiver se trouvent dans les  massifs montagneux et attirent de nombreux touristes. Elles tentent aussi  les familles l’été : VTT, escalade, sports de rivière, randonnée, équitation…

Les parcs nationaux et régionaux tentent de concilier protection des milieux et mise en valeur de leur patrimoine.

Cependant, ce sont les espaces les mieux reliés aux grandes agglomérations ou à proximité d’une autoroute, d’une ligne LGV, qui possèdent un atout majeur pour se développer ou diversifier leurs ressources productives.

 La question de l’accessibilité  reste le facteur prépondérant au développement de ces régions..


B le cadre de vie

Ils attirent de nouveaux habitants à la recherche d’une meilleure qualité de vie : calme, proximité de la nature, ensoleillement (dans l’Ouest et dans le Sud)

Cela concerne les retraités et les propriétaires de résidences secondaires (dans le Languedoc-Roussillon, le Périgord…)

Certains citadins préfèrent vivre hors des villes et s’installer dans des espaces ruraux car, là aussi, le cadre de vie est meilleur et le prix du foncier plus accessible. Ce sont les néo-ruraux.

La diversité des habitants dans les espaces de faible densité (néoruraux, retraités, exploitants agricoles) provoque parfois des conflits d’usage, Par exemple, les néoruraux supportent mal les nuisances liées aux activités agricoles (bruit, pollution) et leur arrivée entraîne la hausse des prix de l’immobilier.

C la politique de dynamisation de ces zones

Les acteurs publics, l’État et les collectivités territoriales soutiennent des projets de développement économique dans lesquels les entreprises bénéficient d’avantages (fiscaux) lors de leur création dans ces espaces

Ce sont des zones de revitalisation rurale (ZRR). Cela repose principalement sur la diversification des activités en valorisant le savoir-faire local ancien, en développant le tourisme vert (tourisme durable centré sur la découverte de la nature, les activités de plein air), le télétravail, en Auvergne par exemple.






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